Inspiré du Teaser Tuesdays de MizB, Lady K. de L'antre des Livres nous propose un rendez-vous hebdomadaire que je trouve bien sympa : L'extrait qui fait envie. Le principe est de poster une fois par semaine (ou plus, ou moins selon vos envies) un extrait de quelques lignes, tiré de votre lecture actuelle ou d'un livre que vous souhaitez faire découvrir. Pour plus d'informations, cliquez ici !


J'aime beaucoup ce principe découvert chez ma partenaire et twitcops loraah :-)



Pour mon premier extrait, j'ai choisi de vous faire partager un de mes coups de cœur, je ne compte plus le nombre de fois que j'ai lu la saga Tatiana et Alexandre de Paullina Simons qui m'a fait rire, pleurer, crier, espérer, mais surtout une histoire d'amour qui vous laissera sans voix :

" Elle avait alors poussé un cri et il avait reconnu sa voix. Et même si elle avait une chevelure différente, sa voix était unique, aucun doute n'était possible. Il essaya de distinguer son visage, il voulut s'asseoir, s'écarter de ses murs, ses fers l'arrêtèrent. Elle fit un pas en avant. Mon Dieu qu'elle ressemblait à Tatiana! Il secoua la tête, persuadé qu'il délirait encore, poursuivi par sa vision d'elle en maillot de bains à pois dans les bois, avec ses yeux adorables qui le pourchassaient nuit et jour. Il leva les bras en supplication : Mon Dieu, faites que ce ne soit pas une vision! Ne m'affligez pas davantage!
Il secoua la tête, cligna des yeux, une fois, deux fois. Mon imagination me joue encore des tours, il suffit que je cligne des yeux et elle disparaîtra. Mais il eut beau fermer les yeux, elle était toujours devant lui, les yeux brillants, les lèvres éclatantes.
Le visage creusé par les épreuves, Alexandre et Tatiana se dévisagèrent sans rien dire avec dans leurs yeux les minutes, les heures, les mois, les années, l'océan et les continents qui les avaient séparés. "

Il s'agit donc ici d'un extrait de Tatiana et Alexandre, deuxième tome de la trilogie Tatiana et Alexandre car je n'avais pas le premier tome sous la main. C'est une histoire d'amour époustouflante, des personnages attachants, je n'arrivais pas à décrocher, les trois tomes ont été lus dans la foulée, un par jour :-)

Une saga que je vous conseille et que je vous recommande vivement^^



 Là ou j'irai  de Gayle Forman :-) Livre  très poignant qui m'a énormément touché beaucoup plus que le 1er tome car il est du point de vue d'Adam cette fois :-)

" Et soudain, elle est là. Vraiment là. Un être de chair et de sang. Pas un spectre.
Mon premier mouvement n'est pas de me précipiter pour l'embrasser ou lui faire des reproches. J'ai simplement envie de toucher sa joue, encore rosie après sa performance. Envie de franchir la distance qui nous sépare, non pas des kilomètres, des continents ou des années, mais quelques mètres, et de caresser son visage avec mes doigts calleux. Je veux me rendre compte par moi-même que c'est bien elle et non pas l'un de ces innombrables rêves où elle me paraissait toute proche, jusqu'à ce que je me réveille et prenne conscience de la réalité. Mais je ne peux pas la toucher. C'est un privilège qui m'a été retiré. Contre ma volonté.
Il me semble que cela fait une heure que je suis devant Mia Hall, muet comme une Lors de notre première rencontre, au lycée, c'est moi qui ai pris l'initiative de lui parler. Je lui ai demandé quel morceau elle venait de jouer au violoncelle. Une simple question, qui a tout déclenché. Cette fois, c'est elle qui interroge. «C'est vraiment toi ? » Sa voix n'a pas changé. Je ne sais pas pourquoi je m'imaginais qu'elle serait différente. Pourtant, tout est différent, maintenant. Ses paroles me ramènent à la réalité. Celle des trois dernières années. J'ai tant à dire. "

Vous pouvez également retrouver la chronique de ce livre chez ma partenaire Kittensbite .




Mon troisième extrait provient du livre de John Shors Sous un ciel de marbre autre roman historique que j'ai dévoré :-)  

" Faites venir Ustad Isa "
En persan, Ustad signifie << maître >> et je savais que cet homme serait une sorte de bâtisseur, un sculpteur ou un calligraphe peut être. Je m'attendais à voir entrer un homme tout ridé, mais quand les portes s'ouvrirent, celui qui s'avança dans la salle avait une tout autre allure. Son visage était étroit, mais ses traits plus fins que cruels, il avait les sourcils arqués et le regard audacieux. Sa silhouette musculeuse, d'une stature impressionnante, allait en s'affinant.
" Bienvenue Ustad Isa " dit père en se levant de son trône. Le jeune homme s'inclina : " C'est un honneur, Monseigneur."
" Je veux que vous construisez un mausolée pour ma femme " dit père. " Quand vous aurez fini, je voudrais que ce soit le plus beau monument du monde, parce qu'elle était certainement la plus belle des femmes ".
" Et à quoi ressemblerait-il ? " demanda Isa
" La plus grande partie d'Agra est rouge, mais je suis las du grès, c'est la couleur du sang. Non ce monument sera blanc, le blanc étincellant du marbre. Et il devra ressembler à une femme, il en aura la grâce, la splendeur..." répondit père.
" Avant de commencer, j'ai besoin d'un tableau de votre femme, au summum de sa beauté "
Le sourire de mon père fut quelque peu contraint : " Je peux vous proposer plus que cela. Ma fille, Jahanara, vous aidera dans ce projet. Et son visage est le miroir de celui de sa mère. "
Bien que ce compliment ne fût que partiellement vrai, je ne pus m'empêcher de rougir. Ustad Isa me fit plus grand honneur encore en répondant :  " Alors, ce monument sera une merveille, car, à n'en pas douter, la contemplation de votre femme à dû faire sourire les poètes. "


 La caresse de l'aube tome 2 de Merry Gentry de Laurell K Hammilton.


 


" Une diversité d'émotions défila à vive allure sur le visage de Frost, trop fugaces pour que je puisse toutes les suivre. Il baissa finalement la tête.

- Jamais je ne souhaiterais de mal à Meredith.

Je fis un pas vers lui et lui touchais le bras. Ce contact le fit lever les yeux vers moi, des yeux remplis d'une telle souffrance que je pris conscience que Frost était jaloux. Tout comme je pouvais l'être, mais il n'en avait pas gagné le droit pour autant. Pas encore. Je venais juste de réaliser que la pensée de ne jamais plus pouvoir le serrer dans mes bras m'était insupportable.

- Frost... commençai-je.

J'ignorais ce que j'aurais dit, car une sonorité aiguë de carillons se fit entendre dans la chambre. J'en avais lâché le bras de Frost. Nous sommes restés plantés là à nous regarder, pendant que tous les autres, à part Galen et Kitto, se dirigeaient vers la chambre.

- Je dois y aller, Frost.

J'allais commencer à lui faire mes excuses, mais m'en abstins. Il ne les méritait pas, et je ne les lui devais en aucune manière.

- Je t'accompagne, dit-il.

Je le regardais les yeux écarquillés.

- Je ferais pour ma Reine ce que je ne ferais pour personne d'autre. 

Et à cet instant, je sus qu'il ne faisait pas référence à Andais.

Cet échange entre Frost et Meredith m'avait touché lors de ma lecture, et déjà que j'appréciais Frost dans le tome 1, là il ne fait que conforter sa place dans mon top :-)



L'été ou je t'ai retrouvé de Jenny Han est à l'honneur cette semaine, et comme extrait j'ai choisi la scène entre Belly et Jeremiah ( attention spoilers si vous n'avez pas lu le 1 ). Une scène que j'ai beaucoup aimé car Jeremiah réagit enfin et Belly pense un peu à elle aussi.

"  En soupirant, j'ai regardé par la vitre et repris : 
- Est-ce qu'il parle parfois de moi ? Enfin, est-ce qu'il a déjà dit quelque chose ?
- Arrête !
- Arrêter quoi ?
Je me suis tournée vers lui sans comprendre.
- Tu ne peux pas me poser cette question. Tu ne peux pas m'interroger sur lui.
Jeremiah s'exprimait avec dureté et gravité; j'avais l'impression qu'il venait de me gifler.
- Quest'ce qu'il te prend ? ai-je demandé.
Il a ouvert la bouche pour répondre, pour s'excuser ou peut être pas, puis il s'est interrompu et s'est penché vers moi tout en m'attirant vers lui. Il m'a embrassée, violemment, sa peau était rêche contre ma joue.
Il m'embrassait comme s'il était en train de se noyer et que j'étais son oxygène. C'était passionné et désespéré, ça ne ressemblait à rien de ce que j'avais connu.
Lorsqu'il s'est reculé, il avait les pupilles dilatées et comme floues. Il a cligné des yeux, puis s'est éclairé la gorge.
- Belly... a-t-il soufflé d'une voix rauque.
Il n'a rien ajouté, il s'est contenté de mon prénom.
- Alors tu continues à ...
Avoir des sentiments. Penser à moi. Me désirer.
- Oui. Oui, je continue, a-t-il répondu de sa voix cassée.
Et nous nous sommes à nouveau embrassés ".




Tome 2 de la saga Ailes d'Aprilynne Pike, je suis définitivement team TAMANI :-).


Tamani lui saisit le bras et la fit pivoter si vite qu'elle trébucha et s'écrasa contre son torse. Il ne tenta pas de l'enlacer, il lui tint simplement les bras alors qu'elle était affalée sur lui.

   — Ah non? Alors, dis-moi que tu ne m'aimes pas.

La bouche de Laurel bougea, mais aucun mot n'en sortit.

   — Dis-le-moi, reprit-il, la voix sèche et exigeante. Dis-moi que David est tout ce dont tu as besoin et ce que tu désires dans ta vie.

Son visage était près du sien, son souffle lui caressant le visage.

   — Que tu ne penses jamais à moi quand tu l'embrasses ! Que tu ne rêves pas de moi comme je rêve de toi! Dis-moi que tu ne m'aimes pas.

Elle leva les yeux vers lui, consumée par le désespoir. Sa bouche était sèche et brûlante et les mots qu'elle s'efforça de prononcer ne franchirent pas ses lèvres.

   — Tu ne peux même pas le dire, lança-t-il, ses bras l'attirant à lui à présent au lieu de l'aider à garder son équilibre. Alors, aime-moi, Laurel. Aime-moi, tout simplement !



 Tome 1 de L'épopée de Xylara : Captive d'Elizabeth Vaughan. C'est une de mes nouvelles sagas coups de coeur ^^. Mon avis sur le 1er tome ici .

— Keir ? appelai-je.

Il se dirigea vers moi d’un air inquiet. Mon cœur s’emballa. Je me haussai sur la pointe des pieds.

— Qu’y a-t-il, Captive ?
      
Une fois qu’il fut assez proche, je le pris par les épaules et l’embrassai sur les lèvres. Il tressaillit, manifestement pris au dépourvu, mais referma les bras autour de moi sans lâcher ses épées. Je mordillai sa lèvre inférieure, lui souris et murmurai :

— Je te veux.

Je reculai un peu, juste assez pour voir l’expression de joie incrédule qui éclairait son visage en sueur.

— Tout de suite, ajoutai-je.

Puis, sans un mot de plus, je le libérai, pivotai sur mes talons et me dirigeai vers
sa tente. Epor et Isdra me suivirent, gardant toutefois leurs distances.

— Captive ? appela Keir dans mon dos.

Je lui jetai un regard par-dessus mon épaule, lui adressai un clin d’œil et hâtai le pas. J’entendis Simus éclater d’un rire sonore, tandis que Keir s’élançait à ma poursuite. Les guerriers se mirent à lancer des cris de joie et d’encouragement gentiment moqueurs. Sans me retourner, je continuai mon chemin. Keir me rattrapa peu à peu. Derrière moi, résonnaient le cliquetis de sa cotte de mailles et son souffle saccadé. Je me mis à courir. J’atteignis la tente la première, mais il s’en fallut de peu. Je franchis en trombe la portière de cuir et me ruai vers la chambre. Là, je fis halte près du lit, puis pivotai pour attendre Keir. Il me rejoignit aussitôt, le souffle court, le front en sueur. Tout en le regardant s’avancer, je songeai que je n’avais aucune idée de ce qu’il convenait de faire ensuite...
Je m’inquiétais pour rien. D’un geste ferme, il me plaqua contre lui tout en capturant mes lèvres avec avidité, puis il m’entraîna vers le lit, sur lequel il se laissa tomber sur le dos sans me lâcher un instant. Sous le choc, tout l’air quitta sa poitrine.
Je me soulevai légèrement, de crainte de lui avoir fait mal, et il me jeta un regard si surpris que c’en était comique. J’éclatai de rire alors qu’il scrutait mon visage avec curiosité.

— Tu es à moi, chuchotai-je en me perdant dans le bleu de ses yeux.

 J’approchai mon visage du sien. Mes cheveux caressèrent sa joue et glissèrent au creux de son cou.

— Mon Seigneur... ajoutai-je, éperdue de bonheur.
     
Il voulut répondre mais, sans lui en laisser le temps, je posai mes lèvres sur les siennes. C’était moi qui décidais !



Extrait du dernier tome de l'Epopée de Xylara L'Elue ( une de mes sagas coups de cœur ) et plus particulièrement une scène entre Lara et son Seigneur de Guerre.

Quand son regard rencontra le mien, son sourire radieux fit éclater dans la pénombre la blancheur de ses dents. Je ne voyais plus que lui. Il paraissait rayonner d’un éclat nouveau, le noir de ses vêtements de cuir contrastant avec sa peau. Mais ce qui brillait le plus en lui, c’étaient ses yeux. Dans le noir, ils semblaient deux astres scintillant de joie et d’amour.

Je ne pus me contenir plus longtemps. Bondissant sur mes pieds, je me précipitai au bas de l’estrade et courus vers lui. Quand nous nous rejoignîmes, il se mit à rire et me prit par les hanches pour me faire tournoyer autour de lui. De bon cœur, je ris avec lui, toutes mes craintes effacées par l’éclat que je découvrais au fond de ses yeux.

Après m’avoir reposée à terre, il m’embrassa avec passion, glissant les mains au bas de mon dos pour presser mon bassin contre le sien. Les mains nouées autour de sa nuque, je lui rendis son baiser sans retenue, affamée de sa bouche et indifférente aux regards posés sur nous.

Keekaï, en interpellant Keir, mit fin à nos effusions.

— Seigneur de Guerre, n’oublie pas : tu as promis de m’apprendre à jouer aux échecs.

— L’Ancienne, répondit-il sans me quitter des yeux, avec tout le respect que je te dois, il va falloir que tu demandes à Marcus de t’initier.
     
Souplement, il me souleva dans ses bras et se mit en marche vers notre tente en lançant par-dessus son épaule :

— Cette nuit, c’est à ma Captive que je l’ai promise.
 


Ayant dévoré la saga La Rondes Des Saisons de Lisa Kleypas toute la semaine, je vous mets donc un extrait du 2ème tome que j'ai particulièrement apprécié sachant que c'était loin d'être gagné d'avance entre ces deux là au départ :-) Attention aux spoilers pour ceux qui n'ont pas lu le premier tome ^^
- Ferme    les yeux, ordonna-t-il en posant la main sur ses fesses, qu'il se mit à caresser doucement. 

Il lui frôla le front, puis les paupières de ses lèvres.
 
- Repose-toi. Tu as besoin de recouvrer des forces... parce que lorsque nous serons mariés, je serai incapable de te laisser tranquille. Je vais vouloir t'aimer à chaque heure, à chaque minute de la journée. Je ne connais rien de plus beau sur terre que ton sourire, continua-t-il en l'enlaçant plus étroitement. Aucun son plus doux que ton rire... pas de plaisir plus grand que de te tenir dans mes bras. J'ai compris aujourd'hui que je ne pourrais vivre sans toi, petite diablesse obstinée. Dans cette vie et dans la prochaine, tu es mon unique espoir de bonheur. Dis-moi, Lillian, mon tendre amour... comment as-tu fait pour t'emparer aussi totalement de mon cœur?
  
Il s'interrompit pour embrasser sa tempe humide... et sourit comme un léger ronflement féminin s'élevait dans le silence paisible.




Un extrait du livre ( dont je n'arrête pas de parler ) Un Jour qui a été un coup de cœur pour moi, et cet extrait bien qu'il ne fasse pas partie du film, je l'ai vraiment aimé, on découvre le côté sentimental de Dexter qui décide d'écrire une lettre à Emma de son hôtel à Bombay^^

"Comment dire, Emma ? Tu es jeune, tu es quasiment un génie, et pourtant le seul truc auquel tu penses quand tu veux te faire plaisir, c'est à t'offrir une virée chez le teinturier. Tu mérites mieux, crois-moi. Non seulement tu es drôle, maligne et gentille (trop gentille, si tu veux mon avis), mais tu es de loin la personne la plus intelligente que je connaisse. Et (là, grande gorgée de bière, grande respiration) tu es aussi une Très Jolie Femme. Et (encore un peu de bière), par <<jolie>>, je veux aussi dire <<sexy>>, même si ça me gêne d'écrire un truc pareil. Mais je ne vais pas rayer ma phrase sous prétexte que c'est politiquement incorrect de qualifier quelqu'un de sexy, vu que dans ton cas c'est surtout VRAI. Tu es sublime, espèce de vieille bique, et si je n'avais qu'un seul cadeau à te faire pour le reste de ta vie, ce serait ça. Une bonne dose de confiance en soi. Voilà ce que je t'offrirais. Ou une bougie parfumée, j'hésite encore. (...) Ce qui est sur, c'est que je vais mettre ma lettre dans une boîte avant de changer d'avis.Désolé si je t'ai agacée, je pense beaucoup à toi, c'est tout,  Em et Dex, Dex et Em. "



Extrait du premier tome de la saga Chasseuse de la nuit de J. Frost : Au bord de la Tombe avec le seul et l'unique Bones
— Tu es affriolante, mon chou. La seule chose qui pourrait rendre ta bouche encore plus belle, ce serait de la voir glisser sur ma queue. Je parie que tu pourrais faire repartir mon coeur. J’aimerais te prendre par-derrière juste pour t’entendre crier le plus fort possible. Je suis sûr que tu aimes te faire secouer quand tu baises et que tu rêves que je te déchire jusqu’à ce que tu ne puisses même plus me supplier...

— Eh bien, tu m’as l’air d’être sérieusement en manque,dis-je d’un ton railleur.

Ses yeux, sombres et brûlants, comme s’ils étaient allumés de l’intérieur, fixaient les miens d’un air entendu qui rendait chaque mot encore plus intime. Un air plein de promesses et de menaces. Sa langue jaillit entre ses dents et passa sur sa lèvre inférieure, et je me demandai s’il s’imaginait en train de me faire toutes les choses qu’il décrivait. Il me fallut un énorme effort de volonté pour soutenir son regard.

— Je prendrai tes seins dans ma bouche et je lécherai tes tétons jusqu’à ce qu’ils deviennent rouge foncé. C’est l’effet que ça leur fera, ma belle. Plus je mordille et plus je lèche, plus ils s’assombrissent. Je vais te dire un secret à propos des vampires : on peut diriger le flux sanguin dans notre corps, aussi longtemps qu’on le veut. J’ai hâte de découvrir quel goût tu as, et tu ne voudras pas que je m’arrête, même après que je t’aurai complètement épuisée. Tu auras l’impression d’avoir pris feu, ta peau te brûlera. Je sucerai tous tes fluides. Et ensuite, je boirai ton sang.
 
Extrait ( qui m'a fait vibrer ) d'Irrésistible Alchimie de Simone Elkeles avec le très "caliente" Alex Fuentes
 

— Répète.
— Tout ?
Je suis trop vidée pour en être capable.
Alex se rapproche.
— Non, la partie où tu craques pour moi.
Mon regard croise le sien.
— Je pense à toi en permanence, Alex. Et j’ai vraiment très envie de t’embrasser de nouveau.
Un sourire se dessine sur ses lèvres. Incapable de le regarder en face, je baisse les yeux.
— Ne te moque pas de moi.
À cet instant précis, je pourrais tout supporter sauf ça.
— Regarde-moi, mamacita. Je ne me moquerai jamais de toi.
— Je n’avais pas prévu de craquer pour toi.
— Je sais.
— Notre histoire ne fonctionnera probablement pas.
— Probablement pas.
— La vie chez moi n’est pas parfaite.
— Bienvenue au club.
— J’ai envie d’en découvrir un peu plus sur ce qui se passe entre nous. Et toi ?
— Si nous n’étions pas dehors, je te montrerais…
Je l’interromps en l’attrapant par le cou et attire son merveilleux visage vers moi. Si nous manquons d’intimité, je ne vais pourtant pas passer à côté de cette occasion de me montrer sincère.
Alex garde les bras le long du corps mais quand je retire mes lèvres, il gémit et sa clé à molette tombe sur le sol avec fracas. Il m’enveloppe de ses mains puissantes et je me sens protégée. Sa langue de velours se mélange à la mienne et, pour la première fois de ma vie, c’est tout mon corps que je sens fondre.

Coup de coeur de la semaine et pour cause une nuit blanche car impossible de refermer le livre avant la fin.
Il s'agit du Tome 1 de Psi Changeling  : Esclave des sens de Nalini singh que je conseille vivement :-)



"Elle laissa retomber les barrières qu'elle avait érigées afin d'éviter leur union. Elle devenait soudain un arc-en-ciel en lui, fontaine jaillissante d'une telle beauté qu'il se sentit bienheureux d'avoir été élu. Un instant, leurs esprits ne firent plus qu'un et il put constater avec quel désespoir, quelle violence, quelle passion elle l'aimait ; assez pour briser une promesse, pour choisir la mort afin de le sauver.
Elle vit combien son léopard l'adulait, que son cœur ne battait que pour elle, que sa vie ne serait plus que mort si elle venait à disparaître. La bête lui en voulait d'avoir tenté de le refuser comme compagnon, et l'homme en était encore plus furieux mais, au-delà de la fureur, il y avait le désir, le besoin, l'amour. Un amour si intense, si farouche qu'il n'avait ni début ni fin. Elle recula dans un soupir, laissant leurs deux esprits se séparer, reprendre le cours de leurs propres pensées. 
Quelque part, Lucas savait que, s'il parvenait jamais à le lui demander, elle s'ouvrirait de nouveau à lui. Elle était sienne, il était sien. Tous deux avaient le privilège du contact fusionnel. "



Etant donné que je prépare une vidéo sur Les âmes vagabondes de Stephenie Meyer, c'est donc deux extraits du livre que j'ai choisi cette semaine :-)

Pour les Team Jared : 

" Je me sentais si humiliée. J’étais horrifiée par mon comportement, par le fait que j’avais laissé la violence s’épanouir dans mon corps, même si je ne l’avais pas désiré. Mais ce n’était pas pour cette raison que je pleurais. Je pleurais parce qu’il s’agissait d’un test et que je n’étais qu’une imbécile, une stupide créature pétrie d’émotions, une sotte, une idiote ! Parce que, dans ma bêtise, j’avais voulu que ce baiser soit pour de vrai…
Melanie se tordait également de douleur. Ces deux souffrances se mêlaient en moi, et toutes mes sensations se brouillaient. J’avais l’impression de vivre une petite mort parce que ce baiser était faux, et elle, elle souffrait parce que ce même baiser avait paru réel. Jamais, malgré tout ce qu’elle avait perdu avec la fin de son monde, Mel ne s’était sentie trahie. Quand son père avait mené les Traqueurs jusqu’à ses enfants, elle avait su que ce n’était plus lui qui était aux commandes. Elle n’avait pas ressenti de trahison, mais du chagrin. Son père était mort. Mais Jared était en vie, et en pleine possession de son esprit…

Personne ne t’a trahie, idiote ! l’ai-je tancée. Je voulais qu’elle cesse de souffrir. Le poids supplémentaire de son chagrin était trop lourd pour moi. Le mien me suffisait amplement.
Comment a-t-il osé ? Comment ? a-t-elle lâché, pleine de colère.
On était en pleurs toutes les deux, inconsolables.
Un mot, un seul, nous a sorties des eaux de l’hystérie.
Jared se tenait dans l’ouverture ; sa voix d’ordinaire grave chevrotait curieusement ; on eût dit la voix d’un enfant :

— Mel ?
"

Pour les Team Ian : 

— Ils n’ont pas le droit de te faire ça, Gaby ! Tu entends ? (Il criait de nouveau.)
— Ce n’est pas ça. Ce n’est pas pour sauver la Traqueuse que j’ai montré à Doc comment réaliser la
séparation, ai-je murmuré. La présence de la Traqueuse a juste précipité ma décision. Je l’ai fait pour sauver Mel, Ian…
J’ai vu ses narines frémir. Mais il n’a rien dit.
— Elle est enfermée, Ian. C’est comme une prison… pire que ça ; je ne sais pas comment décrire ce
qu’elle endure. Elle est une sorte de fantôme. Et je peux la libérer. Je peux la faire revenir.
— Toi aussi, tu mérites d’avoir une vie. Tu mérites de rester.
— Mais j’aime Mel, Ian.
Il a fermé les yeux, ses lèvres ont pâli.
— Mais moi aussi, je t’aime. Ça ne compte pas ?
— Si, ça compte. Ça compte
énormément. Tu ne le vois pas ? C’est pour ça que je dois le faire.
Il a ouvert les yeux brusquement.
— C’est si insupportable pour toi que je t’aime ? C’est ça ? Je peux me taire, Gaby. Ne plus rien dire. Tu peux être avec Jared, si c’est ça que tu veux. Mais reste.
— Non, Ian… (J’ai pris son visage dans mes mains. Sa peau était dure et tendue sur les os.) Non. Je… je
t’aime aussi. Moi, le petit ver argent lové à l’arrière de son crâne. Mais mon corps, lui, ne t’aime pas. Il ne peut t’aimer. Je ne pourrai jamais t’aimer dans ce corps, Ian. Je suis déchirée. C’est insupportable.
J’aurais pu endurer ce calvaire. Mais le voir souffrir parce que mon corps le rejetait était au-dessus de mes
forces.
Il a fermé de nouveau les yeux. Ses épais cils noirs étaient mouillés par les larmes. Je les voyais luire.
Allez vas-y, a soupiré Mel. Fais ce que tu veux. Je t’attends dans l’autre pièce ! a-t-elle ajouté avec une pointe d’ironie.
Merci.
J’ai refermé mes bras autour de son cou et me suis penchée vers lui, jusqu’à ce que mes lèvres touchent les siennes.



Un extrait d'une de mes sagas coup de coeur :) T7 de la Confrérie de la Dague Noire sur le couple Rehvenge et Ehlena^^

"Je suis un cas à part.
Rivée aux yeux améthyste de Rehvenge, Ehlena réalisa que c’était vrai. En ce moment intime, avec cet incroyable lien sexuel qui les unissait et cette fragrance parfumée dans l’air, Rehvenge était pour elle le monde entier.
— Vous allez me permettre de vous embrasser.
Ce n’était pas une question, mais elle acquiesça cependant. Et il se pencha sur elle. Ses lèvres étaient incroyablement douces, et son baiser aérien. Il recula trop vite au goût d’Ehlena. Bien trop vite.
— Si vous voulez recommencer, dit-il d’une voix rauque, je me ferai un plaisir de vous satisfaire.
Elle regarda sa bouche, et songea à Stephan— et aux choix dont le mâle était désormais privé. Être avec Rehvenge était ce qu’elle voulait. Même si c’était incompréhensible, ça n’avait plus aucune importance à l’instant présent.
— Oui, je veux recommencer.
Mais elle se souvint qu’il ne ressentait rien. Que se passerait-il si les choses allaient plus loin ?
Les prunelles améthyste tombèrent sur sa bouche.
— Tu veux savoir ce que je ressens ?
Seigneur, sa voix était si érotique.
— Oui, dit-elle dans un souffle.
— Déjà, je te vois telle que tu es.
— Et je suis… comment ?
Il lui caressa la joue du doigt.
— Tu as rougi. (La main glissa jusqu’aux lèvres d’Ehlena.) Ta bouche est ouverte parce que tu désire que je t’embrasse encore. (Les doigts descendirent jusqu’au creux de sa gorge.) Et ton coeur bat— très fort. Je le vois à ta veine qui est là. (Il était presque entre les seins de la femelle, et sa bouche s’ouvrit aussi, avec des canines longues.) Si je continue, je trouverai tes seins dressés… et d’autres signes qui me prouveront que tu as envie de moi. (Il se pencha et lui murmura à l’oreille.) Est-ce le cas, Ehlena ? As-tu envie de moi ?
Bon sang.
Elle avait la poitrine tellement serrée que ses poumons ne fonctionnaient plus, et un vertige lui fit tourner la tête. Assorti d’une chaleur entre ses cuisses. Son ventre se contracta.
— Ehlena, réponds-moi, dit Rehvenge en lui mordillant la gorge de la pointe de ses canines, juste sur la carotide.
Elle laissa tomber sa tête en arrière, s’offrant toute. Pour se retenir, elle s’agrippa à la manche de son somptueux costume, écrasant le beau tissu. Seigneur… ça faisait si longtemps… qu’elle n’avait pas été tenue ainsi, protégée par quelqu’un. Si longtemps que son corps n’était plus autre chose qu’une utilité qu’elle habillait pour sortir en public. Mais ce soir, ce mâle magnifique— un « cas à part »— ne souhaitait rien d’autre qu’être avec elle et lui plaire.
Ehlena se mit à cligner des yeux, avec la sensation qu’elle recevait un cadeau rare et précieux. Et elle se demanda jusqu’où irait ce qui vibrait entre eux. (...)
— Tu as un lit ici ? demanda-t-elle.
— Oui. Et je tuerai pour t’y conduire.
Ce fut elle qui se redressa et lui tendit la main.
— Montre-moi."




Après avoir gagné et bien reçu le T4 des Vampires de Chicago de Chloe Neil, voici un extrait que j'ai adoré et qui je l'espère vous mettra l'eau à la bouche :-) 

" Cette fois, ce fut lui qui lança l’offensive. Il se leva, contourna le bureau et s’avança vers moi. Je me raidis en le voyant s’approcher. Quand il se trouva devant moi, il prit mes mains dans les siennes, comme le maire l’avait fait quelques jours auparavant.— Je me connais suffisamment pour admettre que je préfère contrôler la situation, expliqua-t-il. Je pense que c’est la conséquence des responsabilités qui pèsent sur mes épaules. Mais je t’ai déjà dit ce que je ressentais pour toi…— En fait, non.Il cligna des yeux.— Pardon ?— Tu m’as dit que tu commençais à te rappeler ce que ça faisait d’aimer quelqu’un, lui remémorai-je en souriant. Tu ne m’as jamais rien avoué qui me concerne personnellement. Il pinça les lèvres, mais eut néanmoins l’intelligence de poser une question pertinente :— Est-ce que ça changerait quelque chose si je le faisais ?—Non, mais les filles aiment entendre qu’on les apprécie.L’éclair qui traversa ses yeux représenta l’unique avertissement avant qu’il se mette à genoux devant moi, je me pétrifiai, l’estomac noué. En dépit de mes remarques espiègles, un homme agenouillé à mes pieds revêtait une signification que je ne me sentais pas prête à affronter. Ethan passa une main autour de mon cou et caressa du pouce l’endroit où se percevaient mes battements de coeur.—Merit, je t’…— Tais-toi. Ça ne ferait que rendre notre travail à tous les deux plus difficile.— Je suis vexé que tu doutes de ma sincérité.—Parce que tu es sincère ?Il me considéra d’un air impassible, puis son expression devint plus grave.—Qu’est-ce qu’il y a ? demandai-je.— Nous sommes des vampires.— J’en ai conscience.—En tant que tels, nous négocions, passons des marchés, et concluons des accords.Je haussai les sourcils.— Et quel accord as-tu l’intention de conclure ?— Je veux un baiser.Avant que j’aie eu le temps de répliquer, il ajouta précipitamment :—Un seul baiser, et je garderai ma déclaration pour moi. Ensuite, j’arrêterai de te draguer, comme tu le dis toi-même, jusqu’à ce que tu viennes à moi et me fasses ta propre déclaration."





*m'évente* Alors à l'honneur cette semaine le sexy latino Carlos Fuentes *mégas soupirs* attention aux spoilers pour ceux qui n'ont pas lu le T2 de la saga de Simone Elkeless :)

Le film oublié, je chasse mes peurs, résolue à mettre nos sentiments à l’épreuve. Je vais fermer la porte à clé, pour être sûre qu'on ne soit pas dérangés.
— Tu as verrouillé la porte là.
— Je sais.
Je ne suis pas très douée avec les mots, et si je tente de dire quelque chose, je vais probablement me mettre à bégayer et gâcher l’ambiance pour de bon. Si je n’arrive pas à exprimer clairement ce que je ressens, je
suis sûre de pouvoir lui en faire la démonstration au moins. Je réalise tout à coup que je lui fais confiance même s’il ne se fait pas confiance lui-même.
Je m’agenouille près de lui sur le canapé et lève une main tremblante vers son visage. Mes doigts se promènent le long de sa mâchoire râpeuse. Il retient sa respiration.
— Kiara...
Mes doigts vont se poser sur ses lèvres pour l’interrompre.
— Chut !
— On ne serait pas sur le point de faire... une bêtise ? Je me penche vers lui. Sa voix faiblit à mesure que mes lèvres approchent. Je prends appui des deux mains sur sa poitrine tout en me rapprochant un peu plus.
Encore. Encore un peu. Bientôt je sens la chaleur de son souffle se mêler au mien, et je n’y résiste plus.
— Des tas de bêtises.
Je ne peux pas espérer être à lui à jamais, j’en suis consciente, mais je veux lui montrer l’effet que peut faire une intimité associée à des émotions véritables.
Au moment où mes lèvres frôlent les siennes, il émet un petit gémissement. Son cœur bat à tout rompre sous ma paume. Le bruit doux de nos lèvres s’entrouvrant et se mêlant me fait fondre les entrailles. Il me laisse
le contrôle de la situation en gardant les bras le long de son corps, mais chaque fois que ma bouche effleure la sienne quelques secondes, il se met à haleter.
— Laisse-moi te goûter, murmure-t-il.
La fois suivante, je lui dépose des petits baisers sur les lèvres avant de trouver le courage de l’embrasser pour de vrai. Une onde d’énergie déferle en moi quand nos langues se touchent pour la première fois,
et oh, j’ai envie de tellement plus ! Le son du film n’est qu’un bruit de fond. Carlos prend mon visage entre ses mains et me force à plonger le regard dans ses yeux sombres, sexy, emplis de passion et de désir.
— Tu joues un jeu dangereux, chica.
— Je sais, mais je te fais confiance."






Barrons est à l'honneur cette semaine après la (re)lecture du T4 des Chroniques de McKayla Lane de Karen Marie Moning, une de mes sagas favorites :-) 
Attention aux spoilers pour ceux qui n'ont pas lu les premiers tomes !!!

" Plus tard, alors que je me laisse dériver, tel un ballon, dans cet espace libre et joyeux qu’est le ciel au crépuscule avant les rêves, je l’entends prendre une profonde inspiration, comme pour parler.
Pousser un soupir. Proférer des jurons. Inspirer de nouveau, et puis ne rien dire.
Dans un grommellement, il roue l’oreiller de coups. Il est déchiré, cet homme étrange. Comme s’il voulait parler et se taire à la fois. Finalement, il demande d’une voix tendue :
— Que portais-tu pour le bal de fin d’année de ta promotion, Mac ?
— Une robe rose, marmonné-je. Tiffany avait acheté la même. Ça m’a bousillé ma soirée. Mes escarpins venaient de chez Betsey Johnson, les siens de Stuart Weitzmann. Les miens étaient mieux.
Je ris. C’est la voix d’une personne que je n’identifie pas, jeune et insouciante. C’est le rire d’une femme qui ignore ce qu’est la souffrance. Qui ne l’a jamais su. J’aimerais la connaître.
Il me caresse le visage.
Il y a quelque chose de différent dans son geste. J’ai l’impression qu’il me dit au revoir et je traverse un moment de panique. Puis le ciel de mes rêves s’assombrit et la lune du sommeil se lève à l’horizon.
— Ne me quitte pas.
Je m’agite entre les draps.
— Je ne m’en vais pas, Mac.
Puis je sais que je rêve, car les songes sont le royaume de l’absurde, et ce qu’il me dit est plus qu’absurde.
— C’est toi qui me quittes, ma poupée arc-en-ciel "



Mon dernier rendez vous date de plus de deux mois et pour me faire pardonner, je vous poste un extrait de Vampire Academy cette semaine avec le seul et l'unique Dimitri <3. 

" Son baiser me fit perdre la tête. Je sentis ses mains glisser le long de mes bras, puis de mes hanches,
pour se refermer sur le satin de ma robe et commencer à la soulever. Je m’abandonnais à son baiser et à la sensation de ses mains qui montaient de plus en plus haut jusqu’à ce qu’il fasse passer ma robe au-dessus de ma tête et la jette sur le sol.
— Tu… t’es vite débarrassé de cette robe, remarquai-je entre deux soupirs. Moi qui croyais que tu l’aimais…
— Je l’aime, répondit-il, le souffle aussi court que le mien. Je l’adore…
Alors il m’emporta sur le lit.
Je ne m’étais jamais retrouvée complètement nue en présence d’un garçon. C’était aussi terrifiant qu’excitant… Tandis que nos corps se découvraient l’un l’autre, nous nous embrassions inlassablement. Chacune de ses caresses embrasait ma peau. J’avais si longtemps rêvé de lui que j’avais du mal à croire à ce qui m’arrivait. J’avais si longtemps rêvé de lui que j’avais du mal à croire à ce qui m’arrivait. En plus du plaisir physique qui surpassait tout ce que j’avais connu, j’aimais me sentir proche de lui et le voir me regarder comme si j’étais la plus belle femme de la terre. J’aimais aussi sa manière de répéter mon prénom en russe comme s’il s’agissait d’une prière.
— Roza, Roza…  "