Inspiré du Teaser Tuesdays de MizB, Lady K. de L'antre des Livres nous propose un rendez-vous hebdomadaire que je trouve bien sympa : L'extrait qui fait envie. Le principe est de poster une fois par semaine (ou plus, ou moins selon vos envies) un extrait de quelques lignes, tiré de votre lecture actuelle ou d'un livre que vous souhaitez faire découvrir. Pour plus d'informations, cliquez ici !


J'aime beaucoup ce rendez-vous découvert chez ma twitcops et partenaire loraah 




C'est sans surprise que l'extrait de cette semaine soit sur LAL ( Lover At Last ) T11 de la Confrérie de la Dague Noire de JR WARD sur mes chouchous :) Merci à Anne pour la traduction bien sur ^^ 

******* SPOILERSSSSS ****** pour ceux qui n'ont pas encore commencé ou n'en sont pas encore là.


J'ai donc choisi un extrait mais du point de vue de Qhuinn après leur première fois avec Blay et cette scène est l'une des premières ou  Qhuinn me brise le coeur, c'est tellement triste et émouvant :'(


" En passant dans la salle de bain, Qhuinn n’alluma pas, mais il n’en avait nul besoin vu que sa chambre était éclairée. Ça lui suffisait. Il tourna les robinets de la douche et attendit que l’eau chauffe. Son corps n’était pas en état de subir un autre choc.
C’était tellement pathétique… pourtant, il n’avait aucune envie d’enlever l’odeur de Blay de sa peau. Sauf que ça le rendait fou. D’accord, voilà ce qu’éprouvaient les hellrens de la maison quand ils entraient en mode possessif. Qhuinn avait bien envie de se ruer au bout du couloir, faire irruption dans la chambre de Blay et en éjecter Saxton. En fait, il aurait adoré que son cousin voie ça, histoire qu’il sache bien que…
Là, ses pensées déraillaient complètement, et ça lui foutait la trouille. Pour se changer les idées, Qhuinn pénétra dans la cabine de verre et chercha son savon.
Blay avait déjà un mec. Il l’avait exprimé à Qhuinn. Plus que clairement.
Ils venaient de baiser, d’accord, mais sans rien d’émotionnel, sans connexion…
Et lui, dans ce moment de solitude et de vide, il se trouvait à nouveau projeté dans son passé.
Il n’avait qu’à voir cet interlude comme une nouvelle leçon du destin, lui balançant ce qu’il méritait.
Tout en se nettoyant, Qhuinn pensa que le savon n’était pas aussi doux que la peau de Blay ; qu’il ne sentait pas aussi bon – très loin de là. L’eau n’était pas aussi chaude que le sang du guerrier l’avait été… le shampoing n’avait rien d’aussi relaxant. Rien n’en approchait.
Rien ne le ferait jamais.
Qhuinn tourna la tête pour offrir son visage au jet ; il ouvrit la bouche et se retrouva tout à coup espérer que Saxton recommence à déraper – ce qui était pourtant sacrément minable de sa part.
Le problème, c’est qu’il avait un sinistre pressentiment : sa seule chance de pouvoir encore approcher Blay, c’était que Saxton lui soit à nouveau infidèle.
Il ferma les yeux et évoqua ce moment où il avait embrassé Blay, tout à la fin. Il l’avait vraiment embrassé, de tout son être, tandis que leurs bouches se caressaient en douceur après la tourmente. Et son cerveau écrivit alors un autre scénario – où il n’était pas acculé dans les cordes qu’il avait lui-même posées. Non, dans son imagination, les choses se terminaient comme elles l’auraient dû, lui caressant doucement le visage de Blay avant d’allumer mentalement les lampes afin qu’ils puissent se regarder dans les yeux.
Dans son fantasme, il embrassait encore son meilleur ami, puis écarta la tête et déclarait :
—   Je t’aime.
Sa voix résonna entre les parois vitrées sous le jet d’eau chaude.
—   Je… t’aime.
Il ressentit une telle douleur qu’il en ferma les yeux. Il ignorait ce qui dégouttait sur ses joues, était-ce de l’eau ou essentiellement autre chose ? C’était difficile à dire. "



Inspiré du Teaser Tuesdays de MizB, Lady K. de L'antre des Livres nous propose un rendez-vous hebdomadaire que je trouve bien sympa : L'extrait qui fait envie. Le principe est de poster une fois par semaine (ou plus, ou moins selon vos envies) un extrait de quelques lignes, tiré de votre lecture actuelle ou d'un livre que vous souhaitez faire découvrir. Pour plus d'informations, cliquez ici !


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Pour finir la semaine, c'est sans surprise que le rendez vous d'aujourd'hui concerne mon coup de coeur Nos étoiles contraires de John Green. Pourquoi cette citation, alors qu'il y en a bien d'autres bien plus belles, tristes, poignantes, parce que comme Hazel et Gus je choisis de vous faire découvrir leur histoire d'une manière drôle. 

"- Tu as un voeu ? a t-il demandé ?
Il parlait de la Génie Foundation, un organisme qui réalisait les voeux des enfants malades.
- Non, je ne l'ai plus. Je l'ai utilisé avant le miracle.
- Tu as fait quoi ?
J'ai poussé un gros soupir.
- J'avais treize ans.
- Tu n'es pas allé à Disney World quand même ?
Je n'ai pas répondu.
- Ne me dis pas que tu es allée à Disney World ?
Je n'ai pas répondu.
- Hazel Grace ! Tu as utilisé ton seul et unique voeu pour aller à Disney World avec tes parents ! a t-il crié.
- Et dans un autre parc d'attractions aussi, ai-je marmonné.
- C'est pas vrai ! Comment est ce que je peux craquer, pour une fille dont les voeux sont si banals.
- J'avais treize ans, ai-je insisté, même si, évidemment, la seule chose à laquelle je pensais c'était : << il a dit qu'il craquait pour moi, il a dit qu'il craquait pour moi, il a dit qu'il craquait pour moi >>. 
J'étais flattée. "








Auteur : John Green


Mon Avis : pour le coup, mettre une note paraît dérisoire alors on fait péter les <3 <3 <3 

Quand il faut y aller, faut y aller ! Voilà plusieurs heures que j'ai achevé ma lecture de ce livre et je ne trouve toujours pas les mots pour exprimer ce que j'ai ressenti car << je n'arrive pas à rassembler mes idées, mes pensées sont des étoiles qui ne veulent plus former de constellation>>. Alors au lieu de réfléchir indéfiniment pour essayer de réunir toutes ces pensées, éloges, qualificatifs aussi bien sur l'auteur, les héros, l'histoire, autant dire ce qui me passe par la tête quand je repense à Hazel et Gus.  Je peux d'ores et déjà affirmer que c'est sans surprise un coup de coeur ( même si pour moi ce n'est pas assez fort pour vous dire combien j'ai été subjuguée par ce livre).

L'auteur John Greene, pour être franche ne me disait strictement rien ( pas taper ) mais je suis Ô combien reconnaissante envers Karen,  dont les avis ne sont pas à prendre à la légère ( m'incline ) pour cette découverte de cet auteur à la plume magnifique qui a réussi à me faire voyager, réfléchir sur la vie, la maladie et la mort, me faire prendre conscience que << le monde n'est pas une usine à exaucer les voeux >> mais surtout me faire grandir. Alors un grand bravo pour ce roman authentique, cet hymne à la vie, cette histoire juste mais tellement poignante.

* 20 minutes plus tard pour rentrer dans le vif du sujet * Mon était d'esprit en repensant à ces adolescents inoubliables, << je suis sur des montagnes russes qui ne font que monter >>. 
Hazel Grace Lancaster, seize ans, a un cancer de la thyroïde stade 4 avec des métastases dans les poumons qui lui a été diagnostiqué à l'âge de treize ans et qui selon le point de vue d'Augustus  << est si belle ( comme mille Natalie Portman ) qu'on ne se lasse pas de la regarder, ça ne vous ennuie jamais qu'elle soit plus intelligente que vous : parce que vous savez qu'elle l'est. Elle est drôle sans jamais être méchante >>. 
Augustus Waters a dix sept ans et a eu un début d'ostéosarcome << cette maladie vous prend généralement une jambe, histoire de vous tester. Si vous lui plaisez, il prend le reste>> et en rémission depuis un an et demi qui a peur de l'oubli et selon "Hazel-tout-court" c'est un << garçon pas moche, pas bête et qui ne présente à priori aucun défaut inacceptable, qui la regarde et souligne l'usage incorrect de "littéralement" >>.

Après avoir lu le résumé et les premières pages, c'est sans se voiler la face qu'on se doute que ce ne sera pas un happy end pour ces deux là bien au contraire... donc << on serre les dents, on relève la tête et on sait qu'ils auront mal, on déglutit un grand coup, même si notre gorge s'y oppose >> et on se plonge dans leur histoire car << la souffrance exige d'être ressentie>>. Sans rentrer dans les détails de leur relation pour éviter de spoiler et aussi car si je commence je ne saurais pas m'arrêter, y aurait tellement à dire, je dirais qu'Hazel Grace et Augustus ne sont pas des << énièmes victimes oubliées de cette vieille guerre sans gloire contre la maladie >> non bien au contraire, ils ont l'un comme l'autre << laissé une trace et des cicatrices derrière eux, légué un héritage et marquer nos mémoires >>. 

*Pose ma pancarte : Promis j'arrête là avec les guillemets et les citations, ou pas* parce qu'il faut bien en parler, la fin de ce roman m'a complètement sonnée, je n'ai pas pleuré pendant la lecture mais après et surtout je ne l'avais pas vu venir cette fameuse lettre, alors ces personnages attachants à travers leur histoire, leur amour, leur combat face à cette << guerre qui serait forcément perdue et contre celle déclarée avant même que la précédente ne soit terminée >> m'ont émue aux larmes et au rire, m'ont fait espérer, douter, me questionner, accepter, en somme impossible de rester insensible. 
N'allez pas croire que ce roman se réduit à une histoire d'amour et à la description de leurs cancers respectifs non, parce que pour << nous raconter cette histoire triste, Augustus et Hazel ont choisi la manière drôle >>. 

Un livre qui me hantera longtemps et dont je n'ai pas fini d'en parler !