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C'est le tome qui suit Quand souffle le vent du Nord et même si j'ai moins aimé que le premier particulièrement à cause d'Emmi qui m'a vraiment agacé, il reste un coup de coeur pour moi et ça n'aurait pas été un coup de coeur sans les mots de ce cher Léo :)


" Chère Emmi, sur la paume de ma main gauche, à peu près au milieu, là où la ligne de vie, gênée par deux arcs de chair, se dirige vers l’artère, il y a un point de repère. Je le contemple, mais je ne le vois pas. Je le fixe, mais il est impossible à retenir. Je ne peux que le ressentir. Je le sens même avec les yeux fermés. Un point de repère. Je le ressens si fort que j’en ai le vertige. Quand je me concentre sur lui, son effet se déploie jusque dans mes orteils. Il me picote, il me chatouille, il me réchauffe, il me bouleverse. Il me fouette le sang, il contrôle mon pouls, il fixe mon rythme cardiaque. Et dans ma tête, il déploie son effet enivrant comme une drogue, il amplifie mon état de conscience, il élargit mon horizon. Un point de repère. Je pourrais rire de bonheur tant il me fait de bien. Je pourrais pleurer de joie de le posséder, d’en être empli et comblé jusqu’au plus profond de mon être.
Chère Emmi, sur la paume de ma main gauche, à l’endroit de ce point de repère, un incident s’est produit cette après-midi dans un café, il devait être environ 16 heures. Ma main a voulu attraper un verre d’eau. Les doigts d’une autre, d’une délicate main ont jailli face à elle, ont tenté de freiner, tenté de se dérober, d’éviter la collision. Ils y sont presque arrivés. Presque. La douce phalange d’un doigt en mouvement s’est posée pendant une fraction de seconde sur la paume de ma main tendue vers le verre. Il y a eu un tendre frôlement. Je l’ai conservé. Personne ne peut me le prendre. Je te sens. Je te connais. Je te reconnais. Tu es la même.Tu es une seule et même personne. Tu es vraie. Tu es mon point de repère. Dors bien. "



Auteur : Daniel Glattauer

Resume :

En voulant résilier un abonnement, Emma Rothner se trompe d'adresse et envoie un mail a un inconnu, un certain Leo Leike. Ce dernier, poliment, lui signale son erreur; Emma s'excuse, et, peu a peu, un dialogue s'engage entre eux, par mail uniquement. Au fil du temps, leur relation se tisse, s'étoffe, et ces deux inconnus vont se mettre a éprouver l'un pour l'autre une certaine fascination. Alors même qu'ils décident de ne rien révéler de leurs vies respectives, ils cherchent a deviner les secrets de l'autre…De plus en plus attirés et dépendants, Emmi et Leo repoussent néanmoins le moment fatidique de la rencontre.


Mon Avis : 5/5

Un livre dont je n'en avais meme pas entendu parler et qui m'a été conseillé et envoyé par une copinaute que je ne remercierais jamais assez car c'est la même qui m'a également fait découvrir L'Ours, la Loutre et Le Moustique.
En gros deux coups de coeur.

Une histoire d'amour peu commune mais tellement attachante comme ces personnages principaux, un livre rafraichissant, léger, une très belle découverte. Une histoire magnifique entre Emmi et Leo qui repose essentiellement sur des écrits. En effet, il s'agit donc d'un echange épistolaire sous forme de mails, cela est assez déroutant au début car je ne suis pas du tout habituée a ce genre et je me disais j'espère ce ne sera pas comme ça jusqu'a la fin, on aime ou on déteste ce genre, mais je me suis laissée emporter par cette relation virtuelle. 

Comme le résumé l'indique tout commence donc par un mail de résiliation qu'Emma souhaite envoyer au magasine Like mais elle se trompe d'adresse mail et c'est Leo Leike ( comme quoi une simple lettre aura suffit a changer leur vie ) qui le reçoit. C'est donc ainsi que s'ensuit un échange de mails entre ces deux la pendant au moins un an, rien de bien exaltant la dedans, me direz vous. Le côté exaltant pour moi est ce monde parallèle qu'ils créent, cette bulle remplie uniquement de mots, la complicité va naitre, le flirt virtuel va s'installer, l'un et l'autre vont se découvrir, s'apprécier, se séduire, se chercher, se désirer et bien sur s'aimer a leur manière.

C'est ainsi que j'ai été pris au piège de leurs échanges et que j'ai lu leurs mails a toute allure, mails qui selon le rythme et la longueur traduisent leurs émotions, leur humour, l'évolution de leur relation, leurs doutes, leur colère, leurs sentiments, leur addiction a l'autre, la morsure de la jalousie, leurs attentes, leur manque, leur amertume, leur impatience jusqu'au jour ou ils vont enfin se décider pour une rencontre qui pourrait briser la magie qui s'est installée…
C'est tout naturellement qu'on devient vite accro de ces mails vifs et passionnés et qu'on est a la fois impatients que la rencontre ait finalement lieu et d'un autre côté on croise les doigts pour que la magie continue d'opérer.

C'est beau, prenant, original et je n'oublierais pas de sitôt Emmi et Leo. Le seul point négatif du livre est qu'il est bien trop court et sa conclusion est a la fois abrupte et frustrante mais je le conseille vivement.






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Cette semaine, un extrait d'un livre qui m'a touchée et continuera de me hanter comme Nos Etoiles Contraires, il s'agit de Avant Toi de Jojo Moyes et dans ce livre aucune émotion ne nous est épargnée, encore une belle leçon de vie :'(




" La lueur des flammes faisait briller ses yeux bleus rivés aux miens. Il sentait le soleil, le feu, et encore autre chose de vif et d’acidulé. J’ai senti quelque chose qui cédait au plus profond de moi. 

— Tu… es vraiment unique, Clark.
J’ai alors fait la seule chose qui m’est venue à l’esprit. Je me suis penchée sur lui et j’ai posé mes lèvres sur les siennes. Il a hésité un très court instant, puis il m’a embrassée. Et moi, j’ai absolument tout oublié – les mille et une raisons pour lesquelles je n’aurais pas dû faire ce que je faisais, mes peurs, et même ce qui nous valait d’être là. Je l’ai embrassé en inspirant avidement l’odeur de sa peau, en caressant ses cheveux sous mes doigts. Et quand il m’a rendu mon baiser, tout s’est évanoui ; il n’y avait plus que Will et moi, sur une île au milieu de nulle part, sous un millier d’étoiles scintillantes. 

Puis il s’est reculé.

— Je… je suis désolé. Non…
J’ai rouvert les yeux et porté une main à son visage pour caresser ses traits fins. J’ai senti d’infimes cristaux de sel sous mes doigts.

— Will…, ai-je dit. Tu peux. Tu…
— Non, a-t-il répété d’une voix aux accents métalliques. Je ne peux pas.
— Je ne comprends pas.
— Je ne veux pas me lancer là-dedans.
— Hmm… Je crois au contraire que tu dois te lancer.
— Je ne peux pas faire ça parce que je ne peux pas… Je ne peux pas être l’homme que je voudrais être avec toi, a-t-il dit, la gorge nouée. Et ça signifie que tout ça…tout ça n’est rien d’autre… qu’un rappel de ce que je ne suis pas, a-t-il ajouté en levant les yeux vers moi.

Je ne me suis pas détournée. J’ai incliné la tête pour venir poser mon front contre le sien, pour que nos deux souffles soient mêlés, et j’ai parlé, tout doucement, pour que lui seul puisse m’entendre.

— Je me fous de ce que tu… de ce que tu penses pouvoir faire et ne pas faire. Rien n’est tout noir ou tout blanc. Honnêtement, j’ai parlé avec d’autres personnes dans la même situation et… et certaines choses sont possibles. Il y a des méthodes pour que nous soyons heureux tous les deux… "
Mon Avis : 5/5 




Si je devais trouver une image pour résumer mon ressenti après avoir lu les dernières lignes du livre ce serait celle là. Oui parce qu'on a attendu THE tome pendant un an et deux jours après c'était bouclé, pourtant j'aurais voulu le savourer, le faire durer, au moins une semaine mais mission impossible :(



 Etant donné que je cherche toujours les mots pour décrire ce que j'ai vécu durant la lecture de ce livre, ne vous étonnez pas si vous avez pas mal d'images à la place :) 
En plus du plaisir de lire enfin Qhuay, j'étais dans les starting blocks, car c'était également une lecture commune avec Sally et Sofia et ce qui est encore mieux que de lire "ce précieux" c'était de partager en même temps ses impressions ( impossible de ne pas s'exprimer quand je repense à toutes les scènes Qhuay ).




Je vais juste commencer par le point négatif, je ne dirais pas que je m'attendais à ce que le livre ne soit consacré qu'a Qhuinn et Blay mais surement pas à ce que les autres personnages prennent autant de place et celà concerne Assail et Sola, qui je le repète, m'ont laissé totalement de marbre, j'en ai même été au point de survoler certains passages pour être honnête. 
Venons en à ceux qui m'ont agréablement surpris, tout naturellement Layla, qui je le rappelle était loin d'être un de mes personnages préférés car j'estimais qu'elle avait profité de la vulnérabilté de Qhuinn et avait réussi à le convaincre de la servir et d'avoir un jeune, la belle affaire. Mais là nous avons affaire à une autre Layla, ce n'est plus l'Elue qui est mise en avant mais bel et bien une femelle qui va défendre ses droits, se battre pour son jeune et protéger également celui qu'elle aime et respecte contre le Primâle, Qhuinn.
Et comment parler de Layla, sans mentionner Xcor, qui me fascine de plus en plus et qui comme avec Qhuay, je n'attends qu'une chose, que ces deux là soient enfin réunis même si connaissant Ward, on se doute qu'ils vont en baver et pas qu'un peu. Ils nous donnent presque l'impression que Qhuinn et Blay à côté c'était de la rigolade face à eux, piqûre de rappel --> Le Chef des Bâtards qui veut détrôner le Roi et prendre sa place, amoureux de Layla, Elue enceinte d'un Guerrier, rien que ça !!!
Pour finir Saxton ( sors le parapluie pour les futurs pff, cailloux,tomates et autres ) oui vous avez bien lu Saxton le magnifique^^ tout simplement car il a été là quand il le fallait pour le rouquin, ce qui a eu pour mérite de secouer Qhuinn, il l'avoue lui même ses sentiments pour le soldat et sait s'effacer au bon moment bref il a réussi à m'émouvoir et rappelons qu'il joue un grand rôle dans l'avenir de Qhuinn dans la Confrérie.





*sors le vuvuzela* Qhuayyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy :D 
Beaucoup trop d'émotions avec ces deux là, ils m'ont émue, frustrée, énervée, fait soupirer, et que je les aime et je ne peux que m'incliner devant Ward pour avoir su me faire vibrer tout au long de leur histoire et pleurer lors de l'épilogue et leur Happy Ending parce qu'ils l'ont bien mérité. 




Ils vont devoir gérer l'un comme l'autre leur passé, leur présent avec Sax, Layla et son jeune, mais surtout s'affronter à leur manière et OMG je dis un grand ouiiiiiiiiiiiiiiiiii *sors les poms poms* avouons le, les scènes de sexe entre les deux sont parfaites ( ne pas penser au lubrifiant :p ), les émotions et les réactions qui en découlent après ça sont magnifiques et leur permettent d'évoluer pas forcément au même rythme mais Ward a su trouver les mots et le dénouement est à la hauteur de mes espérances et bien au delà.




La fin est parfaite, rien à redire et oui ça valait la peine d'attendre une année pour voir enfin Qhuinn devenir un Guerrier, et trouver l'amour de sa vie, le seul être qui compte le plus pour lui, son encre, et pour Blay, pouvoir enfin se dédier envers son pyrocant aux magnifiques yeux vairons. 

Alors même si je ne suis pas d'accord pour toutes les relations et les histoires en parallèle dans ce livre, il reste un des meilleurs tomes de la saga pour moi ( oui je suis tout à fait objective ) et je n'attendrais certainement pas le prochain avec la même impatience mais parce c'est Ward et la BDB, cela va de soi que je me jetterais également dessus et lirais le prochain tome sur Kohler et Beth ( merci au Boudoir Ecarlate pour l'info :)

Plus qu'un an à attendre !




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C'est sans surprise que l'extrait de cette semaine soit sur LAL ( Lover At Last ) T11 de la Confrérie de la Dague Noire de JR WARD sur mes chouchous :) Merci à Anne pour la traduction bien sur ^^ 

******* SPOILERSSSSS ****** pour ceux qui n'ont pas encore commencé ou n'en sont pas encore là.


J'ai donc choisi un extrait mais du point de vue de Qhuinn après leur première fois avec Blay et cette scène est l'une des premières ou  Qhuinn me brise le coeur, c'est tellement triste et émouvant :'(


" En passant dans la salle de bain, Qhuinn n’alluma pas, mais il n’en avait nul besoin vu que sa chambre était éclairée. Ça lui suffisait. Il tourna les robinets de la douche et attendit que l’eau chauffe. Son corps n’était pas en état de subir un autre choc.
C’était tellement pathétique… pourtant, il n’avait aucune envie d’enlever l’odeur de Blay de sa peau. Sauf que ça le rendait fou. D’accord, voilà ce qu’éprouvaient les hellrens de la maison quand ils entraient en mode possessif. Qhuinn avait bien envie de se ruer au bout du couloir, faire irruption dans la chambre de Blay et en éjecter Saxton. En fait, il aurait adoré que son cousin voie ça, histoire qu’il sache bien que…
Là, ses pensées déraillaient complètement, et ça lui foutait la trouille. Pour se changer les idées, Qhuinn pénétra dans la cabine de verre et chercha son savon.
Blay avait déjà un mec. Il l’avait exprimé à Qhuinn. Plus que clairement.
Ils venaient de baiser, d’accord, mais sans rien d’émotionnel, sans connexion…
Et lui, dans ce moment de solitude et de vide, il se trouvait à nouveau projeté dans son passé.
Il n’avait qu’à voir cet interlude comme une nouvelle leçon du destin, lui balançant ce qu’il méritait.
Tout en se nettoyant, Qhuinn pensa que le savon n’était pas aussi doux que la peau de Blay ; qu’il ne sentait pas aussi bon – très loin de là. L’eau n’était pas aussi chaude que le sang du guerrier l’avait été… le shampoing n’avait rien d’aussi relaxant. Rien n’en approchait.
Rien ne le ferait jamais.
Qhuinn tourna la tête pour offrir son visage au jet ; il ouvrit la bouche et se retrouva tout à coup espérer que Saxton recommence à déraper – ce qui était pourtant sacrément minable de sa part.
Le problème, c’est qu’il avait un sinistre pressentiment : sa seule chance de pouvoir encore approcher Blay, c’était que Saxton lui soit à nouveau infidèle.
Il ferma les yeux et évoqua ce moment où il avait embrassé Blay, tout à la fin. Il l’avait vraiment embrassé, de tout son être, tandis que leurs bouches se caressaient en douceur après la tourmente. Et son cerveau écrivit alors un autre scénario – où il n’était pas acculé dans les cordes qu’il avait lui-même posées. Non, dans son imagination, les choses se terminaient comme elles l’auraient dû, lui caressant doucement le visage de Blay avant d’allumer mentalement les lampes afin qu’ils puissent se regarder dans les yeux.
Dans son fantasme, il embrassait encore son meilleur ami, puis écarta la tête et déclarait :
—   Je t’aime.
Sa voix résonna entre les parois vitrées sous le jet d’eau chaude.
—   Je… t’aime.
Il ressentit une telle douleur qu’il en ferma les yeux. Il ignorait ce qui dégouttait sur ses joues, était-ce de l’eau ou essentiellement autre chose ? C’était difficile à dire. "



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Pour finir la semaine, c'est sans surprise que le rendez vous d'aujourd'hui concerne mon coup de coeur Nos étoiles contraires de John Green. Pourquoi cette citation, alors qu'il y en a bien d'autres bien plus belles, tristes, poignantes, parce que comme Hazel et Gus je choisis de vous faire découvrir leur histoire d'une manière drôle. 

"- Tu as un voeu ? a t-il demandé ?
Il parlait de la Génie Foundation, un organisme qui réalisait les voeux des enfants malades.
- Non, je ne l'ai plus. Je l'ai utilisé avant le miracle.
- Tu as fait quoi ?
J'ai poussé un gros soupir.
- J'avais treize ans.
- Tu n'es pas allé à Disney World quand même ?
Je n'ai pas répondu.
- Ne me dis pas que tu es allée à Disney World ?
Je n'ai pas répondu.
- Hazel Grace ! Tu as utilisé ton seul et unique voeu pour aller à Disney World avec tes parents ! a t-il crié.
- Et dans un autre parc d'attractions aussi, ai-je marmonné.
- C'est pas vrai ! Comment est ce que je peux craquer, pour une fille dont les voeux sont si banals.
- J'avais treize ans, ai-je insisté, même si, évidemment, la seule chose à laquelle je pensais c'était : << il a dit qu'il craquait pour moi, il a dit qu'il craquait pour moi, il a dit qu'il craquait pour moi >>. 
J'étais flattée. "








Auteur : John Green


Mon Avis : pour le coup, mettre une note paraît dérisoire alors on fait péter les <3 <3 <3 

Quand il faut y aller, faut y aller ! Voilà plusieurs heures que j'ai achevé ma lecture de ce livre et je ne trouve toujours pas les mots pour exprimer ce que j'ai ressenti car << je n'arrive pas à rassembler mes idées, mes pensées sont des étoiles qui ne veulent plus former de constellation>>. Alors au lieu de réfléchir indéfiniment pour essayer de réunir toutes ces pensées, éloges, qualificatifs aussi bien sur l'auteur, les héros, l'histoire, autant dire ce qui me passe par la tête quand je repense à Hazel et Gus.  Je peux d'ores et déjà affirmer que c'est sans surprise un coup de coeur ( même si pour moi ce n'est pas assez fort pour vous dire combien j'ai été subjuguée par ce livre).

L'auteur John Greene, pour être franche ne me disait strictement rien ( pas taper ) mais je suis Ô combien reconnaissante envers Karen,  dont les avis ne sont pas à prendre à la légère ( m'incline ) pour cette découverte de cet auteur à la plume magnifique qui a réussi à me faire voyager, réfléchir sur la vie, la maladie et la mort, me faire prendre conscience que << le monde n'est pas une usine à exaucer les voeux >> mais surtout me faire grandir. Alors un grand bravo pour ce roman authentique, cet hymne à la vie, cette histoire juste mais tellement poignante.

* 20 minutes plus tard pour rentrer dans le vif du sujet * Mon était d'esprit en repensant à ces adolescents inoubliables, << je suis sur des montagnes russes qui ne font que monter >>. 
Hazel Grace Lancaster, seize ans, a un cancer de la thyroïde stade 4 avec des métastases dans les poumons qui lui a été diagnostiqué à l'âge de treize ans et qui selon le point de vue d'Augustus  << est si belle ( comme mille Natalie Portman ) qu'on ne se lasse pas de la regarder, ça ne vous ennuie jamais qu'elle soit plus intelligente que vous : parce que vous savez qu'elle l'est. Elle est drôle sans jamais être méchante >>. 
Augustus Waters a dix sept ans et a eu un début d'ostéosarcome << cette maladie vous prend généralement une jambe, histoire de vous tester. Si vous lui plaisez, il prend le reste>> et en rémission depuis un an et demi qui a peur de l'oubli et selon "Hazel-tout-court" c'est un << garçon pas moche, pas bête et qui ne présente à priori aucun défaut inacceptable, qui la regarde et souligne l'usage incorrect de "littéralement" >>.

Après avoir lu le résumé et les premières pages, c'est sans se voiler la face qu'on se doute que ce ne sera pas un happy end pour ces deux là bien au contraire... donc << on serre les dents, on relève la tête et on sait qu'ils auront mal, on déglutit un grand coup, même si notre gorge s'y oppose >> et on se plonge dans leur histoire car << la souffrance exige d'être ressentie>>. Sans rentrer dans les détails de leur relation pour éviter de spoiler et aussi car si je commence je ne saurais pas m'arrêter, y aurait tellement à dire, je dirais qu'Hazel Grace et Augustus ne sont pas des << énièmes victimes oubliées de cette vieille guerre sans gloire contre la maladie >> non bien au contraire, ils ont l'un comme l'autre << laissé une trace et des cicatrices derrière eux, légué un héritage et marquer nos mémoires >>. 

*Pose ma pancarte : Promis j'arrête là avec les guillemets et les citations, ou pas* parce qu'il faut bien en parler, la fin de ce roman m'a complètement sonnée, je n'ai pas pleuré pendant la lecture mais après et surtout je ne l'avais pas vu venir cette fameuse lettre, alors ces personnages attachants à travers leur histoire, leur amour, leur combat face à cette << guerre qui serait forcément perdue et contre celle déclarée avant même que la précédente ne soit terminée >> m'ont émue aux larmes et au rire, m'ont fait espérer, douter, me questionner, accepter, en somme impossible de rester insensible. 
N'allez pas croire que ce roman se réduit à une histoire d'amour et à la description de leurs cancers respectifs non, parce que pour << nous raconter cette histoire triste, Augustus et Hazel ont choisi la manière drôle >>. 

Un livre qui me hantera longtemps et dont je n'ai pas fini d'en parler !