Inspiré du Teaser Tuesdays de MizB, Lady K. de L'antre des Livres nous propose un rendez-vous hebdomadaire que je trouve bien sympa : L'extrait qui fait envie. Le principe est de poster une fois par semaine (ou plus, ou moins selon vos envies) un extrait de quelques lignes, tiré de votre lecture actuelle ou d'un livre que vous souhaitez faire découvrir. Pour plus d'informations, cliquez ici !
J'aime beaucoup ce rendez-vous découvert chez ma twitcops et partenaire loraah :-)
Cette semaine, j'ai choisi un extrait du tome 1 de L'épopée de Xylara : Captive d'Elizabeth Vaughan. C'est une de mes nouvelles sagas coups de coeur ^^. Mon avis sur le 1er tome ici .
— Keir ? appelai-je.
Il se dirigea vers moi d’un air inquiet. Mon cœur s’emballa. Je me haussai sur la pointe des pieds.
— Qu’y a-t-il, Captive ?
Une fois qu’il fut assez proche, je le pris par les épaules et l’embrassai sur les lèvres. Il tressaillit, manifestement pris au dépourvu, mais referma les bras autour de moi sans lâcher ses épées. Je mordillai sa lèvre inférieure, lui souris et murmurai :
— Je te veux.
Je reculai un peu, juste assez pour voir l’expression de joie incrédule qui éclairait son visage en sueur.
— Tout de suite, ajoutai-je.
Puis, sans un mot de plus, je le libérai, pivotai sur mes talons et me dirigeai vers
sa tente. Epor et Isdra me suivirent, gardant toutefois leurs distances.
sa tente. Epor et Isdra me suivirent, gardant toutefois leurs distances.
— Captive ? appela Keir dans mon dos.
Je lui jetai un regard par-dessus mon épaule, lui adressai un clin d’œil et hâtai le
pas. J’entendis Simus éclater d’un rire sonore, tandis que Keir s’élançait à ma
poursuite. Les guerriers se mirent à lancer des cris de joie et d’encouragement
gentiment moqueurs. Sans me retourner, je continuai mon chemin. Keir me rattrapa peu à peu. Derrière moi, résonnaient le cliquetis de sa cotte de mailles et son souffle saccadé.
pas. J’entendis Simus éclater d’un rire sonore, tandis que Keir s’élançait à ma
poursuite. Les guerriers se mirent à lancer des cris de joie et d’encouragement
gentiment moqueurs. Sans me retourner, je continuai mon chemin. Keir me rattrapa peu à peu. Derrière moi, résonnaient le cliquetis de sa cotte de mailles et son souffle saccadé.
Je me mis à courir. J’atteignis la tente la première, mais il s’en fallut de peu. Je franchis en trombe la portière de cuir et me ruai vers la chambre. Là, je fis halte près du lit, puis pivotai pour attendre Keir. Il me rejoignit aussitôt, le souffle court, le front en sueur. Tout en le regardant s’avancer, je songeai que je n’avais aucune idée de ce qu’il convenait de faire ensuite...
Je m’inquiétais pour rien. D’un geste ferme, il me plaqua contre lui tout en capturant mes lèvres avec avidité, puis il m’entraîna vers le lit, sur lequel il se laissa tomber sur le dos sans me lâcher un instant. Sous le choc, tout l’air quitta sa poitrine.
Je me soulevai légèrement, de crainte de lui avoir fait mal, et il me jeta un regard si surpris que c’en était comique. J’éclatai de rire alors qu’il scrutait mon visage avec curiosité.
Je me soulevai légèrement, de crainte de lui avoir fait mal, et il me jeta un regard si surpris que c’en était comique. J’éclatai de rire alors qu’il scrutait mon visage avec curiosité.
— Tu es à moi, chuchotai-je en me perdant dans le bleu de ses yeux.
J’approchai mon visage du sien. Mes cheveux caressèrent sa joue et glissèrent au creux de son cou.
— Mon Seigneur... ajoutai-je, éperdue de bonheur.
Il voulut répondre mais, sans lui en laisser le temps, je posai mes lèvres sur les
siennes. C’était moi qui décidais !
siennes. C’était moi qui décidais !
So Hot ce passage! Merci pour cette découverte.
merci pour ton commentaire ma belle :-) ah tu trouves aussi lol il a fait une entrée fracassante dans mon top ce Keir :-)